6- Démonstration expérimentale.

Afin de mettre en évidence les effets de l'AAS dans le sang, nous pensions nous baser sur la densité d'un fluide pour étudier sa viscosité. Cependant, la relation n'a pa pu être vérifiée, et le nombre de manipulations possibles a été ainsi limité.

·Hypothèse: L'AAS inhibe une enzyme, en créant un déséquilibre entre thombozane et prostacycline.
·Conséquence vérifiable: Si l'hypothèse est vraie, du sang mélangé à de l'aspirine doit être plus liquide.
·Tester l'hypothèse:

Manipulation 1 :
Matériel nécéssaire:
-Du sang.
-Des comprimés d'aspirine.
-Deux éprouvettes graduées (ou autre tube long).
-Un chronomètre.
-Un mortier.
-Béchers et agitateurs pour préparer le mélange.

Nous avons rempli deux éprouvettes graduées de 35 cm de long (500mL). L'une ne contenait que du sang (de porc) et l'autre du sang mélangé avec de l'aspirine. Ce mélange a été d'abord réalisé dans des béchers, peu à peu, avec 10g d'aspirine préalablement moulut avec un mortier. Il faut bien remuer pour que la poudre se dissoue et ne forme pas de conglomérats.
Puis, nous avons mesuré le temps mis par une bille pour parcourir cette distance à l'aide d'un chronomètre.

À cause de la couleur foncée du sang, la bille n'était pas visible, et il a fallut réaliser l'expérience grâce au bruit du choc de la bille contre le fond de l'éprouvette. Ces données ne sont donc pas très techniques, mais la piste recherché est retrouvée. (Les données sont en secondes).

éssai.......... sang ......... sang + AAS

1ère fois..... 0,96 ......... 0,94

2ème fois... 0,98 ......... 0,89

3ème fois... 0,97 ......... 0,91












Manipulation 2:

Matériel nécéssaire:

-Du sang.

-Des comprimés d'aspirine.

-Des tubes à essai (ou autre verrerie allongée).

-Un mortier.

-Un agitateur.

Lors de cette manipulation, nous voulions étudier la vitesse de sédimentation du sang. Or, nous nous sommes rendu compte que lors d'un étude de la sédimentation, il faut introduire un anticoagulant dans les tubes concernés. L'expérience n'était donc pas utile, puis ce qu'il s'agit justement d'observer les propriétés de l'AAS comme anticoagulant. Nous avons donc laissé de côté les tubes à essai déjà prêts, pendant que nous réalisions la manipulation 1.

Une heure et demie après, lorsque nous commencions à nettoyer le matériel, nous nous sommes aperçu que les tubes qui n'avaient que du sang s'étaient différenciés, tandis que ceux qui avaient été mélangés à de l'aspirine, non (ou peu): une couche légèrement translucide était visible. Il s'agit sans doute de plasma, qui est l'élément majoritaire du sang (50%).

Nous n'avons pas d'explication précise pour ce phénomène. Cependant, nous pensons qu'il s'agit d'une preuve de l'utilité de l'AAS pour les troubles circulatoires. En effet, si le sang seul a tendance à se differencier (s'il n'y a pas un organe, comme le coeur, qui le pompe), mais un sang mélangé non, celà veut bien dire que le médicament a permit au sang une meilleure homogénisation (et surtout, un meilleur maintien de celle-ci) entre les divers composants.


































Le tube n'ayant pas subi de différenciation (sang+AAS):






Les tubes ayant subit une différentation (uniquement du sang):




























Conclusion:
On a bien constaté de manière générale l'action d'anti-agrégation plaquettaire de l'acide acétylsalicylique dans le sang. Le milieu est ainsi plus liquide, et donc la bille parcoure la distance plus rapidement. De plus, le sang ne s'hétérogénise pas.
Ainsi, à l'échelle de l'organisme, le corps n'aura pas tendance à former de coagules de plaquettes, mais restera bien, au contraire, homogénisé. De cette façon, le sang qui circule à travers nos veines est plus liquide, y passe mieux: les risques de thombose se voient réduits.

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